Zîdnî fî hugrânî
Ma peine augmente par la séparation
Karrouma
Soudan, 1934, 78 tours
Fondation AMAR
Karrouma, surnommé « le Rossignol du Soudan », doit son nom d’emprunt à sa mère, la chanteuse Mastoura bin Ardo (Maksood). Éblouie par une visite du haut-commissaire anglais lord Cromer, elle a arabisé le nom en Karrouma pour le donner à son fils. Jeune homme, celui-ci débute comme membre de troupes musicales puis entame une carrière de chanteur et montre avec beaucoup de succès des dons pour la composition. Il fait plusieurs voyages au Caire, et durant sa visite de 1934 il enregistre quelques disques chez Odéon et chez Mechian.
Karrouma,
droits réservés
Mechian
Setrak Mechian, un Arménien d’Égypte, possédait au Caire une petite usine de disques qui a fonctionné pendant presque trois décennies à compter de 1908. Mechian enregistre des artistes tels que Sulayman Abou Dawud, l’un des pionniers de l’enregistrement en Égypte, ou des artistes très connus tels que Cheikh Sayyed Darwich, mais aussi des artistes plus modestes. À la fin des années 1920 et au début des années 1930, Mechian parraine Cheikh Mahmoud Subh (1898-1941).
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